Hollande : pourquoi devrais-je regretter de l’avoir élu ?
Ses adversaires, de gauche, puis de droite, l’ont dit flou … et pour cause ! Au long d’une campagne sans éclat, il s’est gardé de faire des promesses : mises à part quelques mesures sociétales et la priorité à la jeunesse, il n’a rien dit de ce qu’il ferait.
On comprend pourquoi.
En somme, que fait-il ?
Après 40 ans d’accumulation continue de dette, il siffle la fin de la partie : on passe à la phase remboursement ; j’applaudis !
NB :Quant aux chantres de la relance, fussent-ils prix Nobel, ils font dire bien des sottises à Keynes ; nous y reviendrons.
La France vivait à crédit, mais sa jeunesse n’en profitait pas : chômage, Education Nationale essouflée, précarité … le Président donne la priorité à la jeunesse. Trop peu ? Peut-être, mais c’est bien là que ça fait mal ; j’applaudis !
Réconcilier la gauche avec la gestion… certains en rêvaient, Hollande le fait : il rappelle que l’emploi est dans l’entreprise privée, met 20 milliards d’€ – sans conditions – sur la table et fixe comme objectif le retour de la compétitivité ; Mélenchon s’en étrangle, moi, j’applaudis !
Il fait passer la négociation en premier (Sarkosy aurait bien voulu). C’est chronophage et ça interdit de fixer le cap a priori, mais c’est efficace et conforme aux promesses ; j’applaudis !
Enfin il y a les mesures politiques : l’impôt à 75% (qui, d’ailleurs, n’existe plus…), le « mariage pour tous », d’autres encore … Chacun de ces points mérite un commentaire et j’y reviendrai ; notons à ce stade que ce sont des promesses tenues.
Pour parodier Georges Marchais (!) je dirais que le bilan est globalement positif, j’applaudis !
Daniel Gendrin
PS : prochaine chronique : lettre ouverte au Cardinal Barbarin