encore un tabou !
la productivité est le rapport entre la production d’un bien et les moyens nécessaires pour la réaliser ; c’est un outil de mesure.
une entreprise qui améliore sa productivité produit plus avec moins de moyens
‘est parfaitement sain : le progrès a toujours été le fruit de la recherche d’une économie de moyens pour vivre mieux en se fatigant moins
cool … je suis bien conscient de ce qu’on peut en dire (gaspillage des ressources, pollution, exploitation, stress …) ; il n’empêche : notre vie comparée à celle de nos grands parents a quand même quelques agréments et facilités dont ils auraient bien aimé disposer (confort, temps, richesses culturelles et spirituelles)
par ailleurs, il faut bien comprendre que, sans gains de productivité, il n’y a pas d’augmentation des rémunérations (sauf à prendre dans les réserves, ce qui n’a qu’un temps) et pas de développement de l’entreprise ce qui, dans un monde en mouvement, est mortel
les gains de productivité, souci permanent de l’encadrement et bête noire des syndicalistes sont essentiels à la vie de l’entreprise et … au pouvoir d’achat (quel que soit le statut de l’entreprise, y compris coopératif)
pour nous autres syndicalistes, qui avons comme métier la défense de l’intérêt des salariés (à court et à moyen / long terme), les gains de productivité ne sont donc pas le diable habituellement combattu mais une nécessité
simplement nous devons veiller (lorsque c’est nécessaire nous battre) à ce qu’ils ne soient pas obtenus n’importe comment – il n’est évidemment pas acceptable de « faire suer le burnous » – et nous avons à négocier la répartition du bénéfice ainsi acquis entre l’investissement – l’avenir de l’entreprise – les salariés – temps de travail, augmentation des salaires – et les autres acteurs.
Daniel Gendrin
bien c’est court et claire
a bientôt
Henri
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« nous (syndicalistes) avons à négocier la répartition du bénéfice ainsi acquis entre l’investissement – l’avenir de l’entreprise – les salariés – temps de travail, augmentation des salaires – et les autres acteurs » dis-tu
C’est bien là que le bât blesse avec le libéralisme!
Petit exemple dunkerquois (ma ville) : Arcelor Mittal en 20 ans a multiplié la production par 3 alors que dans le même temps le nombre d’emplois a diminué grosso modo de 10 000 à 3000 ( – 70%)…et ce n’est pas faute de réaction syndicale.
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