Une amie de St Priest nous racontait récemment qu’il y a des années, alors qu’elle vivait en Algérie, ses voisines, musulmanes, avec lesquelles d’ailleurs elle avait les meilleurs rapports du monde, étaient tristes de savoir qu’elles ne la retrouveraient pas au paradis puisqu’elle n’était pas musulmane. Cela nous avait fait sourire … fallait-il que la religion musulmane soit archaïque pour dire un Dieu limitant le salut à ses seuls fidèles !
Patatras ! Je viens de découvrir au cours d’une conférence – donnée par une responsable de la formation à l’évêché de Lyon – que dans l’Église Catholique, la mienne, le discours est le même : seuls ceux qui auront accepté le Christ comme sauveur seront admis à la droite du Père (à l’exception – peut-être – de ceux qui n’ont jamais entendu parler de Lui, mais ils ne sont pas très nombreux).
« Hors de l’Église, point de salut ! » C’est ce qu’on nous disait, autrefois, dans les années 50 … et nous qui pensions cela dans la naphtaline après le Concile et la réunion d’Assise …
Pauvre Jésus ! Il a passé son temps – et donné sa vie – pour nous apprendre « aimez-vous les uns les autres … », voilà qu’on le transforme en sergent recruteur de l’Église …
Enfin, heureusement, c’est Lui qui aura le dernier mot
Daniel Gendrin