ce que j’ai retenu des écrits d’Alfred Sauvy (ça ne nous rajeunit pas …) : une politique nataliste assure la prospérité du pays
Thomas Piketty explique l’atterrissage de la croissance par la fin du rattrapage des années noires et la faible augmentation de la population
la baisse de la fécondité des femmes dans le monde s’explique – outre leur accès à l’éducation – par la réduction de la mortalité infantile : le besoin d’enfants diminuant, l’humanité régule les naissances ; ce mouvement, naturel, est facilité par les moyens de contraception
l’hystérésis explique l’expansion des populations que l’on constate encore en Afrique
quant au lien croissance du PIB / croissance de la population, si se référer à Alfred Sauvy ou à Thomas Piketty ne suffit pas, les exemples, pour les pays développés, du Japon – dont la population et l ‘économie stagnent depuis 20 ans – et des États-Unis – dont la croissance économique est tirée par celle de la population – en sont des signes clairs
il faut augmenter l’immigration et avoir plus d’enfants ou s’adapter à la nouvelle donne
si les États-Unis choisissent la première solution, l’Europe et le Japon stagnent sans adapter leur modèle*
encore un mot sur l’immigration :
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300 000 clandestins entrent en Europe par an ; si le solde net est de 250 000, cela fait 0,5 pour mille habitants
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en France, le solde net des non clandestins est de 90 000 personnes soit 1,5 pour mille
au total, dans l’Union, le solde migratoire est d’environ 2 pour 1000 ; c’est aussi le taux d’augmentation de la population : sans les immigrés, la population de l’Union Européenne stagnerait … et vieillirait …
… l’immigration-problème, thème rendu populaire par le FN et le Sarkozy-de-Buisson est un écran de fumée …
Daniel Gendrin
* j’y reviendrai
si l’immigration est visible comme un facteur positif selon le point de vue de croissance de la population et donc, peut-être, de nos retraites, occulter les autres questions qu’elle soulève en matière de difficulté d’intégration par exemple ne me parait pas souhaitable si l’on veut en tirer un bref bilan. D’autre part, faut il se réjouir de l’accroissement de la population humaine qui épuise déjà les ressources naturelles ? Pour revenir aux retraites, sont-ce bien les populations de nos quartiers « jeunes » souffrant d’un excès de chômage et de sous qualification qui dans 40 ans les paieront ? J’ouvre le débat en posant là l’exemple de la Guyane et de la Réunion où la natalité est restée vigoureuse, et le taux de population au RSA également.
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