le Guépard ! Palme d’Or en 1963, de Luchino Visconti sur un roman de Giuseppe Tomasi de Lampedusa … des noms pareils … Claudia Cardinale, Burt Lancaster, Alain Delon (jeune …) ; de quoi rêver … cela dit, je ne l’ai pas vu jusqu’au bout : il m’a paru … suranné
l’Italie en révolution, 1860 ; Tancrède, jeune aristocrate révolutionnaire, explique à son oncle que « … si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change … » superbe aphorisme !
pour Tancrède il s’agit de sauver une société aristocratique – Dieu sait qu’il y réussit tant il est vrai que les révolutions, de 1789 à 1848, n’ont rien changé aux inégalités
pour nous, il faut conserver une société … du partage !
car enfin, qu’avons nous mis en place depuis 1850 ?
une société dans laquelle la moitié des revenus est mise en commun pour donner à chacun de bénéficier des services élémentaires : dépenses de sécurité, d’éducation et de santé, transferts sociaux – retraite, allocations, chômage
le financement repose sur un principe : les riches payent plus que les pauvres ; c’est bien une société du partage
c’est aussi une société qui respecte la liberté d’entreprendre
elle met en œuvre la devise républicaine : la liberté – de penser, de dire et d’agir -, l’égalité de dignité de chacun et la fraternité en corrigeant ce que la loi de la jungle fait subir aux accidentés de la vie
pour faire hurler une bonne partie de mes amis – de tous bords – je ne résiste pas au plaisir de faire remarquer combien tout cela trouve son origine dans l’Évangile
c’est cela qu’il s’agit de sauver
dans une deuxième partie je dirai pourquoi, pour ne rien changer, il faut tout changer …
Daniel Gendrin
Bien ….
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