on ne sait pas encore s’ils réussiront finalement à sortir … ils n’ont pas l’air d’être pressés et puis il semble y avoir une certaine … impréparation …
de ce vote nous pouvons tirer 3 premiers enseignements :
d’abord que le peuple peut faire une sottise ; l’élection de Marine Le Pen n’est donc pas impossible … quoique … la défaite de Podemos juste après le vote britannique montre que l’expérience – négative – peut payer …
ensuite, qu’il est possible de sortir de l’Union et même de la démanteler : il suffira que les peuples le veuillent
enfin, qu’il est temps de se rappeler qu’en démocratie ce sont les citoyens qui ont – qui doivent avoir – le dernier mot
l’Europe a manqué le rendez-vous avec l’Histoire entre 2005 et 2009 avec les refus Hollandais et Français puis les référendums Irlandais et le passage au forceps du traité de Lisbonne
bien sûr, celui-ci, remplaçant le mauvais compromis de Nice, permet le fonctionnement de l’Union
bien sûr, aussi, cette décennie a vu nos économies plonger dans la pire crise depuis 1929
mais la coïncidence des faits a fait confondre la cause et l’effet : l’Europe est, toujours, accusée des maux dont nous sommes frappés
il n’empêche, on ne peut pas, en démocratie, aller contre la volonté des peuples sans le payer un jour et c’est ce qui se passe aujourd’hui …
sous le titre « Il faut un compromis historique entre les élites et les peuples pour relancer le projet », Hubert Védrine ouvre une piste ; comme souvent avec lui, elle mérite réflexion
je soumets l’article à votre sagacité ; il me paraît en effet utile que l’on se mette autour de la table pour redéfinir le projet et il est peu probable qu’on puisse rétablir la confiance entre les citoyens et ceux à qui ils confient la direction de leurs affaires sans donner la parole aux premiers …
Daniel Gendrin
Bien intéressant ce texte d’Hubert Védrine ; il donne à penser. Il fait place à l’autocritique en même temps qu’il ouvre des pistes. Merci de l’avoir communiqué.
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