2 chiffres : 100 et 173
il s’agit de milliards d’€ : 100 milliards – par an – de dépenses supplémentaires et – en une fois – 173 milliards d’investissements financés par l’emprunt
c’est tellement facile : le PIB de la France est de 2 100 milliards ; dépenser 100 milliards, c’est augmenter les dépenses de l’Etat de 5% de toute la production de richesses de la nation ; c’est entre quatre et cinq ans de la croissance actuelle consommés en plus tous les ans par l’Etat
les dépenses publiques sont de 57 % du PIB soit un peu moins de 1 200 milliards ; Jean-Luc se propose de les augmenter de pas tout à fait 10 %
et comme cela ne lui suffit pas, il emprunte – à qui ? qui pourra bien prendre le risque de prêter ces sommes faramineuses à la France sur un tel programme ? – 173 milliards pour financer des investissements
s’il ne trouve pas les sous ou si les financiers lui font des misères, il quitte l’Union Européenne, et se finance par la planche à billets
évidemment, il prétend que toutes ces dépenses vont booster la croissance … et l’inflation ; la croissance créera un surcroît de TVA et diminuera le chômage ; l’inflation réduira la dette – sans parler de la dévaluation qui, si l’on quitte l’Euro, aura le même effet
il prétend régler ainsi les questions de la dette et du déficit
… la martingale …
j’ai déjà dit ici à plusieurs reprises – et tout récemment dans … Benoît … – le mal que je pensais de ceux qui font dire tellement de sottises à ce malheureux Keynes : il suffirait de mettre de l’argent au pot pour en retrouver plus au bout
de qui se moque-t-on ?
je ne voterai pas pour Jean-Luc
Daniel Gendrin