nucléaire en panne, renouvelable en hausse, effondrement du charbon, hydrogène en vue, les nouvelles sont bonnes … pourvu que ça dure …
la date de mise en service de l’EPR de Flamanville est à nouveau repoussée – à 2023 au plus tôt – et la facture dépasse, selon EDF, 13 milliards d’€ – la Cour des Comptes parle de 19 milliards – ce qui confirme un MWh dépassant 100 €
outre la question du coût du MWh produit, ce ixième retard rend impossible, pour des raisons de crédibilité, l’étude en 2021 du dossier de construction de 6 EPR demandé à EDF par Elisabeth Borne et il n’est du coup pas sûr que ce sera au menu de la présidentielle
… le nucléaire à la trappe ? … à suivre …
en parallèle, pour la première fois, au premier semestre 2020 – y inclus donc les mois d’hiver – en Europe, la production d’électricité renouvelable, à 40 % du total, dépasse nettement celle issue des sources fossiles (le Monde le 22 juillet) et les émissions de CO2 y consacrées baissent de 23 %
NB :
- si l’éolien et le solaire se développent, ce n’est pas grâce aux écolos français qui s’opposent à tout projet un peu conséquent pour toutes les raisons imaginables
- et l’Allemagne voit ses émissions liées au charbon baisser de 39 %
enfin (le Monde le 23 juillet) la filière hydrogène, propose un plan de développement – d’un montant comparable à celui de l’Allemagne, – pour le transport (véhicules utilitaires, poids lourds, trains, bateaux … ) et pour l’industrie ; on sait que l’hydrogène est sans doute aussi la solution pour stocker l’électricité et pallier à l’intermittence des productions d’électricité éolienne et solaire
ne gâtons pas notre plaisir : les nouvelles du front sont bonnes
Daniel Gendrin
PS : j’ai conscience que les premiers mois de 2020 sont atypiques mais une étude du cabinet PWC montre que sur la période mi 2017 – mi 2018, la production renouvelable représentait déjà le tiers du total ; l’électricité d’origine renouvelable a bien le vent en poupe