… 2022 / le débat … emploi et pouvoir d’achat …

je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous la publication récente de l’INSEE sur la situation de l’emploi ; elle marque la poursuite, d’un trimestre à l’autre, de l’évolution sur ce front : « au troisième trimestre, le taux d’emploi est au plus haut … »

principaux items de la publication (Ndlr : entre crochets, les variations depuis 2015) :

  • le taux de chômage est quasi stable [-21 %]
  • le halo autour du chômage diminue nettement [stable]
  • le taux de chômage de longue durée est stable [- 22 %]
  • le taux d’emploi des 15 – 64 ans atteint un niveau historique [+ 8,5 %]
  • le sous-emploi recule fortement [- 27 %]
  • le taux d’emploi à temps complet augmente [+6,6 %]
  • le taux d’emploi en CDI est stable [+ 3,3 %]
  • le taux d’activité progresse [stable]
  • la part des jeunes ni en emploi ni en formation au plus bas depuis 2008 [- 17 %]

au risque de me répéter :

en 2013, François Hollande a choisi une politique qui consiste à rapprocher les contraintes qui pèsent sur les entreprises de celles que pratiquent nos voisins ; cette politique a été poursuivie – et accentuée – par Emmanuel Macron ; sur le plan de l’emploi, elle est efficace

on ne peut pas se scandaliser de la permanence du chômage et ne pas se féliciter de ce succès

par ailleurs, ceux qui considèrent que le travail est la source normale du pouvoir d’achat ne peuvent, là encore, que s’en féliciter

dans ses commentaires à mon papier précédent, comme je faisais remarquer – ce qui est vrai – que le pouvoir d’achat du premier décile* de la population avait augmenté depuis 2017, mon ami Charles me dit – je résume – que le quinquennat Macron aura été marqué par l’appauvrissement des plus pauvres

je vous invite à vous reporter à l’étude que Terra Nova a consacrée en décembre au bilan du quinquennat en la matière

on y trouve en particulier la courbe ci-dessous établie par l’Institut des Politiques Publiques

en résumé :

  • le pouvoir d’achat de trois des 5 premiers centiles* a baissé (jusqu’à 0,5 % pour le n°2)
  • les classes populaires (centiles de 6 à 37) ont vu le leur augmenter de plus de 1,5 %
  • il en est de même de la classe moyenne supérieure (n°60 à 90)
  • le niveau des autres catégories (38 à 59 et 90 à 99) a moins augmenté (+ 1,2 à 1,5%)
  • enfin les 1 % les plus riches ont gagné 2,8 %

on y apprend également que les personnes en activité ont été mieux loties que les autres

au fond, que vaut-il mieux ? distribuer du pouvoir d’achat ou développer l’emploi et faire sortir les précaires de leur situation ?

chacun appréciera ; mais, évidemment, la réponse est un des déterminants du vote

Daniel Gendrin

* pour apprécier les évolutions de pouvoir d’achat sans réduire l’appréciation à l’évolution de la moyenne ou de la médiane, on divise la population en parts égales en fonction de leur revenu ; cela donne les déciles (on divise la population en 10 parts) ou les centiles (100 parts) ; le premier décile est ainsi l’ensemble des 10 % de Français qui ont le plus bas revenu et le 100ème centile est le groupe des fameux 1 % les plus riches

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